Notes sur un projet documentaire avec texte de théâtre comme prétexte

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Le Parc de Wesserling (2018).
Collage de textes et d’images accessibles en ligne sur
le site du Parc.

 

Les récentes semaines électorales françaises me rappellent une expérience réalisée en 2009 auprès de personnes ayant perdu leur emploi industriel dans la vallée de Saint-Amarin, Haut-Rhin, et participé à dix-sept semaines d’occupation de leur usine, en 2003, pas si longtemps avant que « des bobos théâtreux », c’est-à-dire nous, du Festival Premiers-Actes (Direction Thibaut Wenge, un enfant de la région) n’investissions les friches. Il semble que l’actuel électorat du Front National est constitué en grande partie de leurs enfants et de certains d’entre eux. Nous venions à leur rencontre.

La colère de certains était intacte.

Nous annoncions une mise en scène du fragment La Chute de l’égoïste Johann Fatzer de Bertolt Brecht[1]. Le spectacle fut précédé d’une installation sonore et d’une première partie documentaire historique sur cette région durant la Première Guerre mondiale, en particulier sur les déserteurs alsaciens et lorrains ; à la fin, on assistait à un épilogue documentaire sur les suites du conflit social de 2003. « Bannissement, changement d’identité, réhabilitation, autrefois et aujourd’hui » : voilà le parcours que nous proposions. Le texte de Brecht constituait une longue digression littéraire à l’intérieur d’un travail de recherche historique et de recueils de témoignages ; ce genre de collage est parfaitement interdit du point de vue des éditeurs et en particulier des héritiers de Brecht, c’est pourquoi notre appareil documentaire, le cœur du travail, ce contre-musée est demeuré clandestin.

Citations faisant partie de la documentation exposée dans l’installation


 

« Il s’agit d’être réhabilités dans notre dignité. En Alsace, les gens sont fiers. On ne va pas se laisser faire. Parce qu’on n’a plus rien à perdre. (René, 33 années d’ancienneté chez Boussac) Pas même notre temps. Et ce sont là nos tripes qui parlent. Si nous ne sommes pas des pros de la mobilisation comme le sont les Giat, si nos actions n’ont pas les mêmes formes, le fond reste commun…
Ras-le-bol ! »

Cité dans Elsa Vigoureux, « Incendies, grèves de la faim, violences. Plans sociaux. La jacquerie des moins-que-rien »,
Le Nouvel Obs, n° 2006, 17 avril 2003.

 

« En 2003 suite à la mise en liquidation judiciaire : la Communauté de Communes a racheté rapidement les 24 ha et 60 000 m2 d’usine pour y développer un projet de reconversion économique et touristique […]. Suite à la réhabilitation d’une première tranche de 25 000 m2 de bâtiments, les espaces d’entreprises de Wesserling ont déjà permis l’implantation de 35 PME avec 120 emplois. »

Remise du trophée Grand Prix Martine Mauléon du Territoire d’accueil 2007 à François Tacquard, Président de la Communauté de Communes de la vallée de Saint-Amarin, lors de la quatrième Foire à l’installation en milieu rural (Limoges).

 

« Koch. La moitié de l’humanité vit uniquement de la mémoire trouée de l’autre moitié. »

Bertolt Brecht
Fatzer Fragment
traduction de François Rey

Lorsque la possibilité s’est présentée de participer au Festival Premiers-Actes – jeune théâtre européen en Haute-Alsace, il fut tout de suite question d’évaluer si l’histoire toute récente de Wesserling – la fin de son activité industrielle et son remodelage en petite cité ouverte, touristique – était favorable au développement de cette association pour la recherche théâtrale et de son festival aux formes novatrices en cinq langues différentes… ou justement pas.

Concrètement, il était question d’aménager et de louer une salle de la grande chaufferie de la friche de Wesserling pour en faire un espace de création théâtrale et une salle de spectacle.

Pour quel public ?

Nous avions rencontré Mali Arun, artiste et réalisatrice de films documentaires qui avait enquêté plusieurs semaines auprès de personnes liées de près ou de loin à la réhabilitation de l’usine de Wesserling. D’après les témoignages qu’elle avait recueillis, la réponse allait être complexe : d’un côté, il y avait les anciens salariés de l’usine qui semblaient boycotter le projet de réhabilitation de la friche en « Parc de Wesserling » ; de l’autre, les architectes de la nouvelle vie de Wesserling pour qui la présence d’artistes à Wesserling représentait une « plus-value pour les entreprises venues s’installer », selon les mots du professeur en archéologie industrielle Pierre Fluck.

En effet, pour que cette petite cité soit économiquement viable, il faut y attirer un maximum de petites et moyennes entreprises. D’après le Conseiller Général François Tacquard, il faut pour cela « non seulement que Wesserling soit un lieu de prestige – pas un trou paumé dans les Hautes-Vosges – et ça, un grand musée textile va nous l’expliquer de long en large – mais… il faut aussi que ça devienne un lieu branché. Et pour ça, il faut des artistes ».

Comment des chercheurs et des artistes réagissent-ils à ce genre d’attentes ?

Nul doute que certains de mes collègues sont des gens très branchés, leur travail, leur look, leur humour, à la pointe de l’embranchiure, nul doute également que chercheurs et artistes se réjouissent lorsqu’on a enfin besoin d’eux. Comme au sortir de la Première Guerre mondiale, le personnage du sculpteur du film de Bertrand Tavernier La Vie et rien d’autre se réjouissait d’avoir tant de monuments aux morts à livrer, ainsi se pose la question de l’engagement des « livreurs de mémoire », les faiseurs de théâtre documentaire, à satisfaire leurs commanditaires.

Pour cela, pas besoin d’aller jusqu’à mentir, il suffit de taire ou de mentionner rapidement ce qui, dit avec emphase, changerait tout le sens du récit livré ; il y a différentes façons de travailler sur commande sans en avoir l’air.

Il ne s’agit pas de jouer aux vierges effarouchées mais de se demander si l’idée d’« attirer des PME candidates à l’installation en territoire rural » constitue l’unique sens de la présence du jeune théâtre européen ou s’il peut aussi servir à autre chose.

Notre réaction a été d’investir la grande chaufferie de Wesserling avec tout notre attirail théâtral et documentaire en nous attaquant à ces questions justement.

Oui, nous allions participer au changement d’identité programmé de ce lieu mais en le questionnant et sans chercher à satisfaire les attentes, comme Mali Arun qui filmait les derniers jours des façades de la friche avant qu’elles ne se fassent recouvrir d’un épais jaune laiteux. Nous n’allions pas à notre tour jouer les poseurs de jaune.

Avec l’ambition de faire participer à ce projet documentaire des représentants de toutes les facettes de cette réhabilitation, d’organiser en dehors des répétitions des discussions entre personnes parfois encore en colère, nous cherchions à offrir un théâtre capable de fédérer ces publics ennemis.

Une rencontre de type « Forum » était envisagée mais pas autour d’un projet documentaire « conventionnel » avec recueil de témoignages lus par des acteurs puis discussions tous ensemble, ce genre, je ne le pratique pas, et à un tel degré de haine, il n’allait pas être possible. Les tensions étaient trop vives. Sans oublier la composante identitaire : « Ici on n’est pas du genre à pleurnicher en public, c’est pas notre culture. » On nous aurait assimilés à des journalistes charognards.

Il fallait leur parler de théâtre : les auteurs, la fiction, l’espace de jeu, le métier qui a besoin d’un lieu à part, la fragilité d’un tel lieu, il fallait paradoxalement présenter notre manufacture de mise en forme, à distance du réel (que le journaliste embrasse) pour susciter un début de respect. Il fallait aussi s’éloigner du présent et montrer de l’intérêt pour la grande histoire locale.

Lors de la précédente édition du festival, et au cours de plusieurs séjours dans la région, nous avions constaté qu’il était un fait culturel et touristique pareillement respecté par les anciens comme les nouveaux « usagers » de Wesserling : la mémoire de la Première Guerre mondiale, du fait notamment du Hartmannswillerkopf ou Vieil-Armand, un des sommets de la « montagne de la Mort » où périrent plus de 25 000 hommes en 1915[2].

Nous menions des entretiens d’une part avec des dirigeants syndicaux, retrouvés grâce aux coupures de la presse locale couvrant le conflit social, et avec des connaisseurs amateurs ou professionnels de l’histoire de la Grande Guerre d’autre part ; dans les deux cas, nous relevions les décalages entre récits intimes, familiaux et la façade patrimoniale[3] [vidéo 1].

 


Vidéo 1. Film de Mali Arun.

 

Ce détour par la fabrication des récits historiques allait nous permettre comme des acuponcteurs, de dénouer ici en appuyant là-bas, dénouer une parole éphémère encore possible à ce moment-là.

Serait-elle encore possible aujourd’hui ?

Nous avions reconnu la volonté en Alsace de maintenir la mémoire de 1914-1918 bien vivante et rassemblé des informations grâce aux travaux d’historiens français et allemands vivants que nous avons lus et parfois rencontrés. Puis de retour en Alsace avec la quinzaine d’artistes et techniciens du projet, nous nous divisions en petites équipes et allions chercher sur les lieux de mémoire, dans les petits et grands musées et dans les écoles, des traces de ce que nous avions lu et entendu.

Sans être des historiens nous-mêmes, nous étions frappés par l’absence de traces des torts causés aux Alsaciens par l’armée française – qui occupait-libérait cette région en août 1914 déjà. Comme si, des cercles historiques aux grandes institutions, tous étaient encore aujourd’hui mandatés par le vainqueur pour chanter « Le baiser de la France à l’Alsace » selon la célèbre phrase du Maréchal Joffre. Il est difficile de mesurer l’ampleur des souffrances engendrées par les lois sur l’identité nationale imposée par la France dès 1914 sur ces territoires, si l’on suit le parcours touristique historique prévu pour les curieux et pèlerins du souvenir de la Première Guerre.

Si la mémoire des fusillés pour l’exemple près du cimetière catholique d’Husseren-Wesserling a été réhabilitée en 2006, il n’en va pas de même pour celle des déserteurs, soldats ordinaires « qui ne voulaient plus monter au front pour se faire descendre comme des lapins » dit un enfant de témoin. Pas de réhabilitation non plus pour les déserteurs alsaciens-lorrains maltraités dans l’armée du Kaiser, qui trouvèrent refuge en Suisse ou qui furent internés dans des camps de concentration par les Français dès 1914.

Des camps de concentration avaient donc existé en France, dès 1914. L’expression est couramment utilisée à l’époque, dans la presse, par les autorités […]. Des camps où étaient enfermés des prisonniers civils, des camps avec des gardiens militaires, des barbelés, des évasions, des révoltes et des morts… Or ces camps étaient totalement méconnus des historiens de la Première Guerre et aucune allusion n’était faite à leur existence dans les premiers travaux portant sur les camps de la Seconde Guerre mondiale[4].

Pas de réhabilitation non plus de cet événement méconnu que furent les journées révolutionnaires de novembre 1918 en Alsace et dont fut témoin l’auteur allemand Alfred Döblin stationné à Hagenau, qu’il rapporte dans la première partie de son roman Bourgeois et Soldats. Pour se renseigner là-dessus, il existait une étude consultable uniquement à la Bibliothèque de Strasbourg, sinon on en trouve trace dans les journaux du peintre Charles Spindler et dans quelques autres témoignages.

Le slogan révolutionnaire de l’époque « ni allemand ni français ni neutre » est oublié. Il faudra que les traitements humiliants envers les Alsaciens de la part des Français se généralisent (à la fin de la guerre) pour que le mouvement autonomiste le récupère mais alors pour basculer dans une idéologie pas internationaliste du tout.

Comment ne pas penser à la bascule vers l’extrême droite qu’ont opérée un nombre conséquent d’anciens ouvriers et leur progéniture – du moins, c’est ce dont se targue le Front National. La haine, analgésique de l’attente de reconnaissance : préjugé, tarte à la crème ou processus logique ? Évoquer ces questions permettait de dépasser les aprioris sur les « bobos théâtreux qui coûtent cher et se produisent entre eux ».

Convaincus qu’aujourd’hui comme autrefois, des politiques sociales « préventives » discriminatoires produisent des tensions entre groupes sociaux stigmatisés (par exemple entre immigrés et chômeurs) à mesure que leur confiance dans un système social solidaire se détériore, nous procédions par juxtapositions anachroniques, afin de mettre en relief l’enjeu politique des attentes de reconnaissance de groupes « socialement amputés ».

 


Vidéo 2. Fatzer-Materialien, Wesserling, 2009.
Film de Mali Arun.

 

Les textes de Bertolt Brecht réunis par Heiner Müller sous le titre Fatzer Fragment (dans la traduction de François Rey) allaient nous permettre d’aborder toutes ces questions[5] [vidéo 2].

Les personnages principaux en sont quatre déserteurs de l’armée impériale allemande, qui se cachent chez la femme de l’un d’eux et essaient du fin fond de leur misère d’attendre et préparer la révolution en Allemagne. Ils mourront tous avant d’avoir obtenu quoi que ce soit.

Ce choix nous permettait de parler des bannis ou omis du tournant historique de 1914-1918, et d’ouvrir le débat sur la place de ceux qui n’ont rien à gagner aux grands changements d’identités, aux revirements des récits, souvent élaborés ultérieurement.

Nous avons répété un spectacle avec des comédiens professionnels venus de différents pays, nous avons invité le public à visiter d’abord nos installations puis à assister au spectacle et enfin à participer à un forum. Trois espaces qui ne devenaient plus qu’un. Nous avions fait le choix de laisser le terme « réhabilitation » délibérément ouvert et opté pour une approche multidisciplinaire et kaléidoscopique. Nous avions également sollicité des participants du monde universitaire en les priant de nous transmettre la vision qu’ils avaient développée des phénomènes de bannissement et de réhabilitation (ou de raconter simplement ce qu’ils ou elles faisaient). Quelques-uns se sont déplacés.

Pour les anciens ouvriers du site, la question de la participation ou non en tant que figurants au grand son et lumière représentant l’histoire des usines Boussac organisé par le Musée du parc tous les étés constituait un dilemme tragicomique. Le show se terminait par un feu d’artifice, faisant l’impasse sur la colère des anciens salariés : cette vision d’un « happy end » fâchait nos témoins qui racontaient avoir longtemps pesté contre cette représentation et puis finalement, ils avouaient y participer quand-même « pour se retrouver avec les copains et rigoler ».

Nous étions venus pour leur promettre justement autre chose que ce genre de manifestation, mais avec nous on rigolait moins.

Toutefois, ils avaient été impressionnés par notre documentation : nous avions retrouvé du matériel audiovisuel sur leur mobilisation, fait entendre des extraits de leurs témoignages. L’écoute était intense. La défaite avait éloigné les uns des autres ceux qui avaient vécu très proches les longues semaines de mobilisation. Quelques anciens ouvriers remettaient les pieds sur le site pour la première fois depuis la défaite.

Sur la Première Guerre, nous avions créé dans la grande chaufferie un contre-musée éphémère. C’est dans ce « non-lieu » qu’en très large cercle, des chercheurs, gens de théâtre, employés du musée, entrepreneurs récemment installés et anciens ouvriers échangeaient pour la première fois. Cette rencontre, petit moment de grâce, était artificielle, la parole y était dramatique et drôle, c’est-à-dire aussi tendue et inhabituelle que l’effort de ne pas se tourner le dos, de ne pas s’insulter.

La rencontre était le théâtre.

Autour de nous, des moniteurs diffusaient les documents : des colonnes d’amputés de la Première Guerre mondiale faisaient des mouvements de gymnastique synchronisés, levant et abaissant béquilles et prothèses dans des camps de réhabilitation. On les « réparait » pour qu’ils continuent à participer à l’effort de guerre ; ainsi nous étions peut-être ces créatures vulnérables mises au pas, venues d’ailleurs où ça n’avait pas marché, d’ici et licenciés, migrants, entrepreneurs, intermittents, chômeurs ou universitaires cherchant dans l’art ce qu’ils avaient perdu en chemin, prenant la place et la parole les uns des autres, tous à la fois fragiles et menaçants, tous curieux de nos différentes colères et vraiment prêts à les écouter.

Bobos-Théâtreux, PMEux, Patrimonieux, futurs FN « ne vous déplaise », nous nous aimions.

Ce festival n’existe plus pour le moment. Deux ans à peine après notre passage, des tracts appelant au boycott de la manifestation circulaient dans les villages.

« Rien n’est jamais acquis… »
Le dialogue, quelle est sa durée de vie ?
Une telle rencontre est-elle encore possible aujourd’hui ?
Et sinon, on fait quoi ce soir ?

 

Adeline Rosenstein 2009-2017

 

 

Notes

[1] L’Égoïste Fatzer d’après le fragment de Bertolt Brecht La Chute de l’égoïste Johann Fatzer, conception et mise en scène d’Adeline Rosenstein, création le 20 août 2009 à la chaufferie, Wesserling.

[2] Pour en savoir plus sur ce sujet, voir le site du mémorial ou la page Wikipedia.

[3] Organisées en août 2009, ces rencontres ont réuni des artistes, des chercheurs en sciences sociales ainsi que des acteurs locaux concernés par la fermeture de l’usine et sa réhabilitation. Elles font l’objet d’une vidéo réalisée par Mali Arun [vidéo 1].

[4] Jean-Claude Farcy, Les Camps de concentration français de la première guerre mondiale (1914-1919), Paris, Anthropos, 1995.

[5] En 2009, à Wesserling, Fatzer Fragment a fait l’objet d’une installation et d’une mise en scène intitulées Fatzer-Materialien que documente un film réalisé par Mali Arun [vidéo 2]. La locutrice (Leyla Rabih) joue, dans la pièce, le rôle de Büsching.

 

L’auteur

Adeline Rosenstein a grandi à Genève, étudié à Jérusalem et Berlin, travaillé entre Buenos Aires, Berlin et Bruxelles. Elle s’est formée au clown auprès de Pierre Dubey à Genève, au jeu d’acteur à l’école Nissan Nativ de Jérusalem, puis à la mise en scène à l’école Ernst Busch à Berlin. Elle développe depuis le début des années 2000 un travail de création dite documentaire : basées essentiellement sur des entretiens et du matériau factuel produit par des universitaires, ses pièces traitent de sujets aussi divers que les femmes de réfugiés politiques survivants de la torture, les exilés juifs allemands en Argentine pendant la dernière dictature militaire, les déserteurs alsaciens-lorrains de la Première Guerre mondiale ou l’histoire des discours d’experts sur la traite des femmes. Elle intervient dans les écoles d’art ou universités sur les relations entre chercheur·se·s en sciences sociales et théâtre de recherche, est également active dans le domaine associatif où elle réalise des ateliers radiophoniques avec des femmes en alphabétisation, et travaille avec d’autres équipes artistiques en tant que comédienne, dramaturge et traductrice. Actuellement, elle prépare une nouvelle recherche sur les rapports entre jeu, récit et résistance ; elle est en tournée avec sa série de conférences Décris-Ravage sur la question palestinienne. Ses publications : avec Baladi, Décris-Ravage, t. 1 et 2, éditions Atrabile, 2016-2017 ; Aus der Fabrik, auf die Strasse, Basisdruck Verlag, 2008 ; avec Tania Zittoun, Handbook of imagination and culture/Tania Zittoun and Vlad Glaveanu, Oxford University Press, 2017.

 

Pour citer ce document

Adeline Rosenstein, « Notes sur un projet documentaire avec texte de théâtre comme prétexte », thaêtre [en ligne], Chantier #3 : Théâtre et recherche. Histoire et expérimentations, mis en ligne le 16 juin 2018.

url : https://www.thaetre.com/2018/06/16/notes-sur-un-projet-documentaire/

 

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